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Rio de Janeiro - Quand tu souris, je m'en vais au paradis, je vais à Rio, de Janeiro ...

Publié le par Nathalie Detaille

Rio, ... avant-dernière destination de notre voyage.

Nous empruntons l'énorme autoroute en direction d'Ipanema, notre lieu de villégiature pour les prochains jours.  C'est une autoroute à 4 bandes mais partout des jeunes circulent pour vendre des biscuits au milieu des voitures qui, malgré un trafic ralenti, leur assurent une mort certaine en cas de collision.  Triste réalité que la pauvreté, nous pauvres spectateurs impuissants. Pourtant ce sont sans aucun doute les personnes les plus souriantes.

Le long de la route, des parois soit-disant anti-bruit ne sont qu'une conséquence de la coupe du monde pour cacher au monde la misère de ces quartiers populaires.  Ligne rouge très dangereuse et régulièrement transgressée cependant.  Le lendemain de notre passage, l'autoroute a été fermée après une fusillade entre gangs.

Le papa de Fernouche a une application sur son GSM, aussi utilisée par les taxis, qui indique "en temps réel" les endroits à Rio où il y a des problèmes comme des fusillades.

Ipanema, c'est un coin tranquille près de la plage loin de toute cette agitation.  Notre appartement est un peu vieillot mais spacieux.   Il fait un peu frais, on apprécierait nos petits radiateurs ...

Les filles proposent une soirée shopping.  Les shoppings, il y en a quasiment à chaque coin de rue.  Ils ferment pour la plupart à 22h.  Celui de Barra, où nous allons a plus de 500 magasins sur 4 km de longueur, c'est dire qu'on peut y passer un temps certain.  Comparé à celui de Leblon, le magasins y sont abordables comme chez nous.  Passage chez Havaianas, Adidas et autres et arrêt souper dans un des innombrables restaurants du shopping.  Impossible de ne pas y trouver son bonheur !

Sur le chemin du retour, un attroupement et la police : un homme git au sol.  Certainement un accident de la circulation, c'est fréquent à Rio.  Beaucoup de livreurs à moto zigzaguent à une allure folle entre les voitures.  Plus ils font de livraisons, plus ils sont payés, donc ils prennent de très gros risques jusqu'à mettre leur vie ou un membre en jeu.  A coups de klaxon insistant, ils se frayent un chemin.

Après une bonne nuit de sommeil et un ciel bien dégagé, nous décidons d'aller au Corcovado, la statue du Christ qui domine la ville.  A l'entrée une petite place où le papa de Fernouche compte se garer.  On se fait directement harponner par un grand black qui n'a pas l'air content du tout.  Il semble nous hurler dessus et on le regarde en mode "tu me cherches" mais vaut mieux la fermer.  En fait ces gars contrôlent la rue, même la police ne vient pas, imposent des places de parking qu'ils monnayent.  Au départ, il veut nous faire payer 50 rls par voiture mais le papa de Fernouche discute sec.  On s'en sortira finalement pour 20 rls.  Fernouche n'est pas contente, elle dit que son père connaît les règles du jeu et qu'il discute pour rien.  ll y a un autre parking plus loin géré par l'état et ça hors de question de donner de l'argent au gouvernement. Du coup évidemment ça limite les options.  Faut qu'on s'y fasse, c'est ainsi que ça fonctionne et tout le monde y trouve son compte.

Il y a du monde, ce sont les vacances de juillet au Brésil.  Nous avons des tickets pour 14 heures, il faut tuer le temps pendant 1h30.  Christophe fait des photos, les filles s'installent à même le sol au soleil, Romain fait des tractions sur une barre avec Fernouche, bref une belle bande de joyeux drilles.

Le petit train se traine lentement vers le sommet du mont à travers la forêt tropicale.  A certains endroits, une percée donne déjà un aperçu de la vue sur la baie de Rio, magnifique.  En haut, c'est journée de grande affluence.  Il faut se battre pour les photos en sachant qu'on aura 20 autres couillons dans des poses très "style" sur l'image.  Je pense qu'on ne doit pas être loin de battre le record du nombre de selfies à la minute.  Certaines poses font sourire.  Tiens là des françaises, couchées par terre elles, ben voyons !

Une chorale de jeunes est installée sur les marches, on est loin des bonnes chansons paillardes mais c'est sympa à écouter.  Ils récoltent d'ailleurs un tonnerre d'applaudissements !

Nous restons de longs moments à mitrailler chaque coin de la baie, c'est très très beau.  Les filles se font également mitrailler car une photo avec le Christ c'est un "must to have".

Anaïs nous fait remarquer que le soleil se couche tôt et que si on veut faire le pain de sucre, faudrait se manier.  

Le coucher de soleil au Pain de Sucre, c'est raté mais nous aurons droit aux vues de nuit sur la ville, magique !

 

 

 

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